Ludivine Zambon

C'est un blanc nuit

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Le texte décrit des impressions d’espaces qui incluent l’écouteur, ses sensations, ses impressions et sa présence physique. Se dessinent des paysages vides : « toutes ces places, il n’y a jamais personne », « la plage demeure endormie ».

Inspiré de l’expérience d’Alvin Lucier avec sa composition « I am sitting in a room », l’enregistrement studio des voix d’une comédienne est joué pour être réenregistré couche par couche dans différents espaces (dans une maison, à l’extérieur, sous la pluie...) pour permettre différents rapports d’espace et mettre en parallèle plusieurs temps d’une même durée.

2016 / Bande sonore, C'est un blanc nuit

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2016 / Vue d'installation, C'est un blanc nuit, EnsBA Lyon

Vue d'installation, « C'est un blanc nuit »

2016 / Texte, C'est un blanc nuit

Tu ne peux n'être rien. D'autre. Que ce que tu es. là.

Face.

Une orée. C'est une pointe de lumière convenante. Il suffirait que tu entres pour qu'il n'y ait rien de plus.

Prends ce rien. Il faut suivre. Aller vers. Non, c'est d'abord là que tu apparais. Pointes.

 

Laisser ton bras. En arrière.

Tenter vers. Rester quelque chose. Tends le reste. J'y sens une partie anguleuse. C'est un carré d'un bain minéral d'oubli. Une aurore infuse.

Commune.

Vous n'y croyez pas ?

 

C'est sa solitude, c'était passer.

Le son est sauvage. C'était le sien. Une douleur prise. À gauche. C'est un geste abandonné. Un premier. Vers la tentative. De l'effacement. Autre. De l'humide.

 

 

 

Il y aura nécessairement des femmes, des femme dans l'ouverture. Où c'est l'heure de supposer, de taire plutôt. Il n'y a rien qu'une brise estivale.

Un paon.

 

 

Etranger d'abord au voyage. Aux manteaux.

Debout.

Différents.

Mais de l’indistinguable perte d'abord. C'est un neuf. Pour repartir.

La plage demeure endormie.

 

Son brut.

 

Vers l'amoindri est bien plus dense que les autres.

 

 

Oui.

 

 

Temps particule.

 

 

Il envisage tout de vous. Pars.

Oui.

 

 

Ca n'est pas réellement quitter. Commence. Et puis voir, mieux voir.

Il aurait fallu avant. Faire.

Je regarde toutes ces places. Il n' y a jamais personne. Tu le voix bien pourtant.

Cinq heures. La sensation. Quelque chose de l'introuvable.

 

Qu'attends.

Lueur brunie d'épaule creuse. Allongé près du manque.

Ouvre la baignade. Cri murmure de l'iris pâle. Rien n'est jamais semblable. Daté, éloignée.

Qu'est ce qui aurait pu avoir lieu du précipice.

C'est son nom qui me revient sans cesse. Resurgit. Envisage le, seulement.

 

Le voir. Au près. Le mieux. Senti. Perturbe.

Il n'y a pas de mouvement seconde. C'est une perspective plus loin. Du parti. C'est un autre ignoré.

 

Il faudrait lui dire.

Une.

 

 

C'est son hiver perdu. De l'oubli identique de l'eau. Au delà.

Une frontière éclaircie de vous. Trop pur presque. Encore. A l'abri du parquet brut.

Il faut que tu lui trouves autre chose. Aujourd'hui.

 

C'est ailleurs.

Trop loin maintenant. Pourtant. En face. Vers le vertige familier.

 

Une.

 

 

Solitude parfaite. C'est son nom pour la première fois. Lui. N'est jamais là.

Résonne. Seul. Il résonne, revient.

C'est toujours vers l'après qu'il peut arriver.

Face.

 

 

Pose de rien. Infime. Et abondance à la fois.

Il faudra lui dire. Elle regarde sans cesse. Encore. C'est quelques heures déjà. Evoque la présence. C'était trop tôt pour eux. Il en est sur. C'est maintenant.

Abandonne ensuite.

 

Il faut relâcher. C'est une temps ignoré. Ils mettent ensemble. Un silence balancé. Prends déjà.

 

 

C'était seulement la troisième. Même lueur de l'abandonner encore. Il ira seul. Pour réentendre un futur. De l'appui changeant.

 

Ce sont les mêmes couleurs.

 

 

 

C'est un blanc nuit.

 

 

 

C'est un blanc nuit pour un cri de l'abrupte sensation. Qui tourne. Il aurait fallu le regretter.

L'innocence des premières saisons. Voltigeantes. Des splendeurs des matins tissés.

La pâleur imprudente. Tiède. Première. Tu n'entendras pur. Il a seulement déjà été. Il prend vers. Toujours.

Il n' y a aucune différence. Du retard. Du regard brun qui creuse. Se construire sur le malaise. Un dépouillement blanc.

 

 

C'est une question vers le vide. Une attirance profonde. Accroche.

C'est le projet final, à 30 degrés, vers le nord, aller. Il n'y a plus que cela. Toute certitude bascule. A l'are.